Autostoppeuses fantastiques : Morgane Alexiane

Morgane Alexiane

Qui es-tu ? Présente-toi en quelques mots pour les lectrices de Globestoppeuse.

Morgane, 24 ans, un peu dur d’expliquer d’où je viens : née à Toulon, Chti, Bretonne et Landaise d’adoption, ayant grandi également en Normandie et en Dordogne. Passionnée de musique, avide d’action et d’aventures, je cherche continuellement à dépasser mes limites; de la création de sentiers de randonnée à l’animation dans un radio, à la survie primitive en Laponie en plein mois de novembre et décembre à l’autostop, il n’y a eu presque qu’un pas!
Après avoir tenté la vie étudiante sur Bordeaux, autour de Noël 2011, j’ai cédé à mes envies d’évasion ! Sac sur le dos, pouce levé, je suis partie visiter la Pologne! Pour y aller et revenir aux portes de l’Espagne, il m’a fallu 5 mois, 150 euros, 20 kilos sur le dos, des tonnes de neige, beaucoup de souvenirs et des milliers de rencontres !

Comment décrirais-tu ton style de voyage ?

Morgane2

L’imprévu et une grande indépendance! En fait, mon style de voyage est à mon image : un peu fou, spontané et très simple. Ne jamais faire de plans, ne pas penser au lendemain et vivre à fond le moment présent. J’ai voyagé uniquement en Europe pour le moment, toujours en solitaire, mais je vous rassure, on est rarement seul !

Tu es une autostoppeuse. Que penses-tu de l’auto-stop ?

Le stop est le moyen le plus anonyme de rencontrer des gens. On a rien à perdre, on a toujours le choix de monter dans une voiture ou de rester sur le trottoir. Je n’aime pas choisir vers où partir donc bien souvent lorsqu’une personne me demande « où je vais », je réponds seulement « je ne sais pas, vous allez où, vous ? » bonne surprise et fou rire garanti !
L’auto stop est une chance incroyable de rencontrer des gens merveilleux, qui habitent le pays que l’on découvre, ils sont une mine d’informations importantes : certains s’improvisent guides touristiques, d’autres professeurs de la langue officielle du pays et d’autres encore deviennent de très belles amitiés !

Qu’est-ce que cela représente pour toi ?Morgane3

Si je pouvais le décrire en un seul mot, ce serait la LIBERTÉ complète ! Bien entendu, on ne sait pas toujours quand on part, ni même où l’on dormira le soir. Mais je peux dire que le stop a réellement bouleversé ma vie, c’est tellement riche sur le plan humain que pour rien au monde je ne m’arrêterai !

Être une femme, en voyage, pour toi, ça change quoi ?

L’auto-stop est seulement un état d’esprit, ce n’est ni une question de sexe, ni une question d’âge (du moins en Europe) !
Cette dernière année, j’ai fait du stop tous les jours et toujours en solitaire, à part une semaine en juillet avec mon petit frère et une autre semaine avec deux amies, et ça marche autant puisque la plupart des personnes qui s’arrêtent sont en fait seule ou à deux dans leur voiture !

Morgane4Un conseil pour les femmes voyageuses ?

Comme pour tout le monde, il s’agit d’avoir du bon sens, un peu d’attention et surtout faire confiance à son instinct et vous verrez, c’est que du bonheur ! Pour ce qui est des routiers, ça va certes moins vite mais, vous verrez, ce sont les plus gentils du monde !

9 Commentaires for “Autostoppeuses fantastiques : Morgane Alexiane”

Anick-Marie Bouchard

dit :

+1 ! J’approuve !
Sophie, si tu as le goût de faire une entrevue comme celle-ci, pas besoin d’être extraordinaire – juste fantastique. Ça te fera un rétrolien au passage et inspirera d’autres filles en proposant des portraits variés. Les questions restent à peu près les mêmes

Tanned islande

dit :

Bravo pour la façon de faire ! La liberté totale, l’imprévu ! Découvrir son compagnon de route et découvrir sa destination, une double dose de surprise garantie, rien de mieux pour vivre plus longtemps 🙂

Piotr

dit :

« Le stop est le moyen le plus anonyme de rencontrer des gens. On a rien à perdre, on a toujours le choix de monter dans une voiture ou de rester sur le trottoir »
Sous la pluie battante ou la neige, rester dehors est un choix plus difficile ^^

Ave@voyage

dit :

 »Si je pouvais le décrire en un seul mot, ce serait la LIBERTÉ complète ! Bien entendu, on ne sait pas toujours quand on part, ni même où l’on dormira le soir. Mais je peux dire que le stop a réellement bouleversé ma vie » D’après tout ce qu’elle a racontée, je découvre une nouvelle façon de s’aventure : l’auto-stope ^^ Très intéressant, merci pour l’article.

Kate @30Traveler

dit :

Bonjour, I did some very minor hitch hiking when staying on a tiny island in Tonga last year and it did feel very freeing! I think I would be too scared to do it under most circumstances though. I know there have been some murders of hitchhikers here in New Zealand.

Anick-Marie Bouchard

dit :

Effectivement, Kate, plusieurs grands pays ont eu leurs meurtriers d’auto-stoppeurs, notamment dans le monde anglophone : Canada, USA, Australie, NZ… Mis à part le Highway of Tears au Canada, il n’y en a pas qui soient connus pour être encore actifs par contre.
Quelques noms : Ivan Milat, Edmund Kemper, Robert Ben Rhoades…

Perso

dit :

Article très intéressant, merci pour cet interview ! Je lui tire mon chapeau, personnellement je n’oserai jamais, j’ai bien trop peur, on ne sait jamais sur qui on va tomber !

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